Limiter drastiquement le réchauffement climatique dans les plus brefs délais : voilà quel doit être l’objectif commun de l’humanité. Le seul objectif.
Et nous savons que les changements conséquents que cela impliquera, pour chacun d’entre nous, nous coûteront.
Oui, le prix du carburant va augmenter. Et encore augmenter. Parce que les ressources se raréfient, parce que les lobbies pétroliers veulent en profiter, parce nos dirigeants ne prendront pas le taureau par les cornes, ou pas de la bonne façon. Oui, le prix du carburant va augmenter. Et une vraie politique de transports doux doit être pensée, et mise en place par l’Etat. Cette hausse doit venir financer un vrai maillage du territoire, des campagnes, là où les Français ne peuvent vivre autrement qu’avec une voiture. Le système qui nous dit qu’il va changer depuis 1992, et nous attendons ce changement. Plus qu’impatiemment. Mais en attendant, nous pouvons faire de petits pas, et utiliser les solutions qui sont à notre portée.
En ville, zéro compromis
Quand on habite en ville, on peut facilement se passer de voiture à titre personnel – sauf en cas de force majeure de type déménagement, transport de personne à mobilité réduite, préparation d’événement et autres cas particuliers -. On privilégie le tram, le métro, le vélo, la marche à pied. Et si on l’on doit absolument prendre sa voiture, on tâche de faire du covoiturage et de mutualiser les trajets, voire de mutualiser sa voiture… Sharette, Trajet à la Carte, Wayz-Up ou encore ID Vroom, service de covoiturage courte distance lancé par la SNCF, se destinent à désengorger nos routes sur lesquelles de nombreux automobilistes sont seuls dans l’habitacle pour des courts trajets.
A la campagne, cap sur la mutualisation
Quand on habite à la campagne, les transports en commun sont plus rares, et la voiture devient un passage obligé pour beaucoup. Mais réduire sa consommation en énergies fossiles reste possible: on partage sa voiture avec d’autres utilisateurs si on ne l’utilise pas au quotidien en s’inscrivant sur des sites tels que Drivy, Ouicar, Koolicar ou autres plateformes de locations de voitures entre particuliers. Autre option, pour les conducteurs comme pour ceux qui n’ont pas de voiture : le covoiturage. Rouler autrement en partageant sa voiture avec des personnes effectuant le même trajet, cela permet en effet de réduire le nombre de véhicules sur les routes, de diviser entre plusieurs individus les frais d’essence et/ou de péage d’autoroute, de diminuer la pollution… et aussi de faire des rencontres et de rendre le trajet plus agréable ! Certains sites de covoiturage sont gratuits, comme Covoiturage Libre, la Roue Verte ou Roulez Malin, et il existe aujourd’hui une myriade de sites où vous trouverez forcément quelqu’un qui fait le même trajet que vous : Karzoo, ou encore Carpooling partout en Europe ne sont que quelques exemples.
Pour les trajets professionnels
Difficile parfois d’éviter la voiture quand son lieu de travail est inaccessible en transports en commun. L’option du covoiturage reste valable pour ces trajets quotidiens, qui peuvent dès lors devenir l’occasion de rencontrer des collègues et de nouer des amitiés ! Autre piste à explorer : celle du travail à domicile certains jours de la semaine. Avec l’essor des tablettes, smartphones et des tiers-lieux de travail, on peut tous devenir des travailleurs nomades, au moins à temps partiel. Selon une étude menée fin 2016 par Wrike, fournisseur privé d’accès internet de gestion de projet, près de 71% des entreprises françaises autorisent à des degrés divers leurs salariés à travailler à domicile. Plus représentatif encore, près de 20% des entreprises françaises (18,3%) autorisent leurs salariés à travailler à domicile sans restriction… Alors pourquoi pas la vôtre ? D’autant que cela peut également être avantageux pour votre boîte : il y a la possibilité de réduire ses coûts (moins de surface de bureaux, réduction des frais de transport, moins d’absentéisme, etc), mais aussi l’opportunité d’améliorer la performance de l’entreprise en optimisant la productivité des employés (réduction des trajets donc des retards, travail au calme…). En fonction de votre métier, vous pouvez en discuter avec votre patron et vos collègues, et initier un progrès dans votre entreprise… un léger changement de culture d’entreprise, au nom des générations futures !