Egalité hommes/femmes : le 8 mars à 15h40, c’est l’heure des comptes

Le 8 mars, ce n’est pas la journée de la femme : c’est la journée internationale des droits des femmes, et de la lutte contre les discriminations entre les femmes et les hommes. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Exit les fleurs et les promotions sur la lingerie, le 8 mars 2019, l’idée est de dénoncer l’une des inégalités persistantes entre les femmes et les hommes : l’écart des salaires.

Les femmes représentent 52% de la population mondiale.
Certaines occupent des postes similaires aux hommes, mais les femmes signent le plus souvent des contrats dits « précaires » c’est-à-dire qui n’assurent pas une stabilité financière et économique sur le long terme (CDD, intérim, mi-temps, temps partiels). Selon un rapport sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, en 2012, 80% des contrats à temps partiel sont occupés par des femmes.

C’est la raison pour laquelle cette année, une mobilisation de grande ampleur a été lancée pour dénoncer les inégalités qui subsistent trop souvent au travail entre les hommes et les femmes.

Pourquoi 15h40 ?

Rapporté à une journée, l’écart de salaires entre les femmes et les hommes signifierait que le travail d’une femme devient gratuit à partir de 15h40. D’où l’idée du manifeste de #8mars15h40 : le 8 mars, les associations et organisations féministes, parmi lesquelles la CADAC, Osez le Féminisme, le Groupe F, le Planning Familial, CQFD Lesbiennes féministes et bien d’autres appellent les femmes et tous ceux qui souhaitent dénoncer les écarts de salaires sont invités à faire la grève à partir de 15h40. Sur , la liste des organisations qui soutiennent le mouvement est longue.

La bonne nouvelle ? Un préavis de grève a été posé par les différents groupes et collectifs à l’origine du mouvement, qui bien que les participants auront le droit légitime de quitter leur poste à 15h40 le 8 mars, sans risquer de remontrances de la part de leur hiérarchie. Les syndicats ont en effet décidé de rejoindre la cause : la CGT (Confédération générale du travail), mais aussi la FSU (Fédération syndicale unitaire), ou encore le syndicat étudiant l’UNEF et celui des lycéens l’UNL.

La mobilisation aura lieu à Paris, sur la Place de la République, mais aussi, à Bordeaux, à Grenoble ainsi qu’à Nancy. D’autres rassemblements sont à prévoir dans le reste du territoire français, y compris Outre-Mer. Pour trouver le rassemblement près de chez vous, rendez-vous sur le site 8mars15h40.fr.